vendredi 11 novembre 2016

Communiquer, suivre des procédures, respecter la hiérarchie, gérer les affaires…oui, mais…Attention…


       C’est bien connu, quatre principes généraux sont présents dans nos entreprises :
     -       La Communication
     -       Les Procédures
     -       La Hiérarchie
     -       La gestion des affaires
Quelques exemples d’application et des leçons à en tirer.
 
    1°) Communication :
      Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée.
C'est Laurent, le voisin de palier. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
 "Je te donne 500 EUR immédiatement si tu laisses tomber ta serviette".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette. Il l'admire un bon moment, puis lui tend un billet de 500 EUR.  Un peu étonnée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'œil, elle remonte dans la salle de bain. 
 Son mari, encore sous la douche, lui demande :
 "C'était qui ?"
  "C'était Laurent "
"Super, il t'a rendu les 500 EUR qu'il me devait ?"

 Morale n°1 :
      Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
  
2°) Procédures :
      Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.  Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.  Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.  Elle le regarde et lui dit :
"Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?"
     Penaud, le prêtre : Psaume 129 ?". Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse. Les voilà arrivés au couvent. La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
     Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.
 Psaume 129: "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire" 

Morale n°2 :
     Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ...
 
 3°) Hiérarchie :
     Un commercial, une secrétaire et un DRH sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile. Ils la frottent et un génie s'en échappe.
    "D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".
     La secrétaire bouscule les deux autres en gesticulant :
 " A moi, à moi ! Je veux être sur une plage des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun des soucis qui pourraient empêcher de profiter de la vie"
     Et pouf, elle disparait.
     Le commercial s'avance à son tour :
 "A moi, à moi ! Je veux siroter une pina Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !"
     Et pouf, il disparait.
    "C'est à toi" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
    "Je veux que ces deux cons soient de retour au bureau après la pause déjeuner..." 

Morale n°3 :
     En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier.

 4°) Gestion des affaires :
      A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :
" Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre."
      Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval: « Lève-toi ! »
      Mais le cheval est trop fatigué.  Le deuxième jour le cochon dit : "Lève-toi vite !"
      Le cheval est toujours aussi fatigué. Le troisième jour le cochon dit : "Lève-toi sinon ils vont t'abattre !"
      Alors dans un dernier effort, le cheval se lève. Heureux, le paysan dit :  
« Faut fêter ça: on tue le cochon ! » 

Morale n°4 : 
       Il faut toujours s'occuper de ses affaires et surtout ... fermer sa gueule !
 
Bonne maintenance
Olivier
 


jeudi 6 octobre 2016

Savoir parler en public et convaincre




 
     Voilà quelques conseils pour bien parler et convaincre lors d’une réunion, d’une présentation devant un auditoire plus ou moins grand et « galonné », lors d’une fête de famille où on vous demande de prendre la parole…On a tous connu ce genre de situation où nous n’étions pas à l’aise devant tant de regards prêts à nous juger…
Alors souvenez-vous :

1)      On voit avant d’écouter => attendre en silence avant de commencer (se tenir bien droit, pieds un peu écartés)

2)      Soigner l’introduction : ce sont les 2 premières minutes les plus importantes. S’adresser d’abord à l’auditoire pour créer rapidement le lien. Parcourez votre auditoire du regard et faites contact visuel avec les personnes présentes, souriez et elles vous souriront en retour. 

3)      Une bonne accroche de début d’exposé : chiffre fort, story, questionnement, énumération, citation...

4)      Ne pas oublier les 6W du journaliste : who, what, when, where, why, how

5)      Faire des phrases courtes (sujet, verbe, complément)

6)      Etre Clair, concis, concret, concerné, convainquant

7)      Une Chute de conclusion (créer le besoin qu’il faut applaudir maintenant) : citation, ce qu’il faut retenir de l’exposé, question ouverte….

8)      Attention à la gestuelle : mains au-dessus de la ceinture, donner du mouvement aux mains qui accompagnent le discours

9)      Le regard : dans les yeux des auditeurs et en balayant la salle

10)   La voix : plus forte que la normale pour créer une conviction naturelle, faire des silences, scander les mots à souligner. S’adresser aux auditeurs du fond de la salle.

11)   Si on a du stress : relativiser, respiration du ventre, visualiser ce qui stress (ex : présentation devant jury), scander un peu pour éviter de bêler, main sur poitrine si tremblements.

12)   S’enthousiasmer pour le sujet traité, parler avec son cœur, ses tripes, ses émotions

13)   Etre soi-même sans crainte, ne pas imiter les autres. Votre parole est le fruit de votre expérience, de vos convictions, de votre personnalité, de votre style de vie.

         (infos Pascal Le Guern journaliste)

Bonne chance et garder confiance en vous.
Olivier


lundi 19 septembre 2016

Ingénieur...Un métier de femme également.



     Intéressons-nous aujourd’hui aux femmes ingénieurs. Moins d'un quart des ingénieurs en France sont des femmes. Pourquoi sont-elles sous-représentées ? Comment rendre les formations attractives ? Pourquoi faire des études d'ingénieurs ?

Etat des lieux en école et en entreprise :

     Dans les écoles d'ingénieur, les femmes représentent à peine 28% des étudiant(e)s, 44% étudient la chimie, 36% l’agronomie, 16% le génie civil, mais sont ultra minoritaires dans les branches de la mécanique productique (9%) et de l’automatique électricité (9%).
     Et en entreprise ? Aujourd’hui, les femmes ne représentent que 21% des ingénieurs en poste et le taux d’insertion des jeunes femmes et des jeunes hommes ayant le diplôme d’ingénieur n’est pas le même. Et même si les femmes ingénieures jouissent d’une bonne qualité de vie, les disparités de revenu entre hommes et femmes sont notables. En effet, le salaire annuel moyen des ingénieurs hommes était l’année dernière de 72 835 euros alors que celui des femmes était de 55 947 euros, soit une différence de 30,2% !
     Ne nous voilons pas la face : l'image moyenâgeuse de la femme mère de famille, gérant son foyer d'une main de maître et laissant de côté ses études et son travail n'est pas encore tout à fait révolue. Si les études d’ingénieurs attirent de plus en plus de femmes, elles restent minoritaires et subissent parfois les réflexions déplacées de leurs collègues ou de leurs proches. Mais commençons par tuer tous les clichés que l’on connait bien :

1. "Les femmes ne sont pas aussi intelligentes que les hommes"

     « Moins tournées vers les études scientifiques les femmes en ont forcément moins dans le cerveau que les hommes. En bonnes ménagères, elles optent pour une vie au foyer ou un métier adapté à leurs capacités (coiffeuse, institutrice, secrétaire principalement) ».

     WAIT, WHAT ? Est-il nécessaire de rappeler que les capacités d'une personne diffèrent d'un individu à l'autre, sans distinction de sexe? L'intelligence ne peut être jugée. Et la pratique d'un métier n'est très certainement pas liée au niveau d'intelligence mais à l'intérêt et à la passion qu'on lui porte.

2. "Les femmes n'ont pas le temps de gérer travail et vie de famille"

     « Gérer un foyer, élever des enfants, vaquer à ses "occupations féminines", cuisiner pour son mari... cela prend du temps et une femme ne pourrait pas avoir un poste très prenant, et qui plus est, à responsabilités. Une journée n'a malheureusement que 24 heures ».

     WAIT, WHAT ? Pour contre argumenter avec un autre cliché, les femmes sont généralement mieux organisées et multitâches que les hommes. Bon, avouez-le, ce n'est pas tout à fait faux. Mais nombre de femmes arrivent à gérer leur vie personnelle et professionnelle à la fois, tout comme les hommes. À l'heure de l'équité, aucun ne devrait avoir plus de tâches à gérer que l'autre.

3. "Les femmes n'ont pas la carrure pour un haut poste"

     « Le schéma est bien connu, le patron est un homme et la secrétaire est une femme. Les postes à forte responsabilités, comme les responsables de projets, les chefs de pôle ou encore les postes de direction ne sont réservés en priorité qu'aux hommes. Les femmes sont trop fragiles et instables émotionnellement pour y accéder ou y tenir sur le long terme ».

     WAIT, WHAT ? Conditionnées dès l'enfance à s'orienter vers des métiers plus modestes que leurs confrères, les femmes ne se sentent parfois pas capables d’assurer à un haut poste. Rien n'est plus faux, cela dépend des aptitudes et de la personnalité de la personne, au cas par cas. Comme pour tout le monde, il suffit d'oser et de croire en soi.

4. "Les femmes ne sont pas logiques"

     « Rares sont les femmes dotées d'une logique et d'une soif de connaissance dans le domaine des sciences. Plus sensibles, elles sont plus sujettes à l'utopie ou à l'irrationnel. La logique ne s'appliquerait que dans le choix de leur tenue. Et encore ».

      WAIT,  WHAT ? Encore une fois, l’intelligence ne se compare pas, et le "taux de logique" ne se mesure pas. Ceux qui considèrent l'ensemble des femmes comme superficielles prouve que leur "taux d'absurdité" est à son maximum.

5. "Les femmes n'ont rien inventé"

     « Marie Curie était un exemple isolé, une exception. Les plus grands inventeurs sont des hommes, les grands progrès de ce monde sont dus aux hommes. Les femmes n'ont pas les idées ni le courage de les concrétiser ».

     WAIT, WHAT ? Les femmes qui ont l'esprit créatif et innovant, sont probablement moins mises sur le devant de la scène que les hommes. Cela n'empêche pas qu'elles existent, et qu'elles bougent le monde et le fassent évoluer - dans l'ombre ou la lumière.

6. "Les femmes n'aiment pas les sciences"

     « Les femmes sont plus attirées par les lettres, les sciences sociales, l'humain, l'esthétisme ou l'art. Les mathématiques, la physique, la chimie ou les matières techniques ne leur correspondent pas ». 

     WAIT,  WHAT ? La passion des sciences ne discrimine pas les genres : une femme peut aimer la mécanique quantique et un homme peut travailler dans le monde de la mode. L'inverse est possible aussi. Et alors?

     Nous nous sommes interrogés sur les raisons qui peuvent expliquer, qu’en 2016, le métier d’ingénieur soit encore connoté masculin. Pourquoi les filles sont-elles encore si peu nombreuses à se lancer dans l’aventure ? Quels sont les freins à la féminisation des formations d’ingénieurs? A qui incombe la responsabilité de ces disparités ? Aux étudiantes, aux professeurs, aux parents, aux politiques ?

Susciter l’intérêt des jeunes demoiselles pour les études scientifiques

     « Il ne faut jamais cesser de le dire ; l’absence des femmes dans les sciences, est très préjudiciable à notre société. La faire diminuer, c’est conduire une action indispensable pour le redressement du pays ». (Najat Vallaud-Belkacem)

     Bien sûr, comme le démontre notamment une étude réalisée par Global Contact pour Orange, quelques améliorations sont à noter : la proportion de filles dans les écoles d’ingénieurs progresse et l’engagement des entreprises sur l'égalité femmes/hommes dans le secteur scientifique et technique se concrétise. De leur côté, les hommes encouragent l’insertion et la représentation des femmes dans l'univers ingénieur.

Les entreprises recrutent

     Oui, les entreprises n’attendent que vous, femmes ingénieures ! Il suffit de lire les diverses interviews de femmes ingénieurs et d’étudiantes pour s’en apercevoir. Toutes vous parleront de la facilité avec laquelle elles ont décroché un job, toutes évoqueront la qualité de vie dont elles jouissent, toutes insisteront sur leur soif d’apprendre plus chaque jour, toutes s’amuseront de la façon dont elles ont été chouchouté à l’école. Bref, et si le vrai luxe était d’être une femme ingénieure ?

     Alors Mesdames, retenez cela :

1)      Vous allez vous faire chouchouter en école d’ingénieurs (Les filles dans les écoles d’ingénieurs sont rares. Les professeurs et les étudiants sont donc généralement plus attentifs à leurs parcours, à leurs difficultés et au fait qu’elles s’épanouissent dans leur formation d’ingénieur),

2)      Votre travail sera reconnu et valorisé,

3)      Vous ne risquez pas de connaître les mots « chômage » ou « crise », ( Les débouchés pour les jeunes diplômés ingénieurs sont importants. Les entreprises manifestent de réelles attentes et de vrais besoins. Les recruteurs sont particulièrement motivés par l’intégration de jeunes femmes ingénieures dans les équipes),

4)      Vous débuterez à un niveau de salaire élevé (Les femmes ingénieures compétentes et diplômées étant plus rares sur le marché du travail vous serez en position de force pour négocier votre salaire à l’embauche),

5)      Vous jouirez d’une vraie flexibilité (organisation du travail) (70% des femmes ingénieures sont satisfaites des aménagements sur le temps de travail et des mesures d'assouplissement de l'organisation du travail (travail à distance, horaires de travail aménagés et horaires de réunion encadrés),

6)      Vous exercerez plusieurs métiers (Etre ingénieur c’est aussi avoir plusieurs vies professionnelles),

7)      Vous allez voyager

8)      Chaque jour, vous apprendrez de nouvelles choses (Un des traits communs à toutes les femmes ingénieures interviewées est celui de la volonté d’apprendre toujours plus. Quel que soit le secteur d’activité, les femmes ingénieures ont cette soif de connaissances qu’elles assouvissent grâce à leur métier), 

     L’association « Elles bougent » sensibilise les jeunes filles aux carrières scientifiques et techniques et donne trois conseils aux étudiantes en ingénierie pour réussir leur entrée dans la vie active et ne pas céder devant tous les clichés véhiculés sur le statut de la femme dans les carrières d’ingénieurs :

1)      Bien négocier son salaire (Les jeunes étudiantes ont parfois des difficultés à valoriser leurs expériences. C’est d’abord sur le Curriculum Vitae qu’elles doivent mettre en avant la diversité de leur parcours en mentionnant toutes les compétences acquises lors des stages, des études à l’international ou d’une année de césure. Puis, elles doivent faire preuve de d’avantage d’audace dans la négociation salariale),

2)      Rejoindre les réseaux féminins des grandes entreprises (Un réseau étoffé et bien construit permet de développer ses opportunités de carrière. L’alliance fait la force ! ),

3)      Faire reconnaître sa valeur ajoutée (Les jeunes femmes qui se retrouvent souvent dans des équipes majoritairement masculines, doivent être capables de « faire savoir » lorsqu’elles réussissent quelque chose d’exemplaire et prouver « leur valeur ajoutée ». Valoriser leurs succès leur permettra de mieux évoluer professionnellement)

Et les hommes que pensent-ils des femmes ingénieures ?

     Les réponses vont à l’encontre des idées reçues : les hommes sont loin d’afficher des positionnements machistes à propos des femmes ingénieures. Ainsi 61% estiment que les femmes manquent dans les écoles d’ingénieurs et souhaiteraient qu’il y ait plus de femmes dans les formations d’ingénieurs. Ils sont encore plus nombreux (66%) à penser que les formations d’ingénieurs sont tout à fait adaptées aux femmes. Afin d’argumenter, les hommes mettent en avant certains atouts féminins qui sont une vraie valeur ajoutée en école d’ingénieurs : l’organisation, la rigueur, la persévérance et l’autonomie.

     Enfin, les hommes sont interrogés sur les branches de l’ingénierie qui seraient plus adaptées aux femmes, la plupart ont répondu la chimie. Une réponse en adéquation avec la réalité, car une femme sur trois se spécialise dans cette branche ! En revanche, pour les hommes l’aéronautique, la physique mécanique, l’électronique, le génie civil ne sont clairement pas des spécialisations faites pour les femmes.

     Nous espérons que les divers contenus proposés ici inciteront de nombreuses jeunes demoiselles attirées par les sciences et la technique à entreprendre de grandes carrières.

(article digischool, femmes-ingenieurs)

     Mesdames, n’hésitez pas à écrire un commentaire sur ce blog, pour nous dire ce que vous en pensez…

Olivier


vendredi 2 septembre 2016

Des robots collaboratifs en chaine de montage


Ford a mis en ligne une vidéo présentant les robots collaboratifs de son usine de Cologne en Allemagne. Le constructeur les utilise pour monter les amortisseurs des Fiesta et étudie d'autres applications plus atypiques comme servir le café ou masser les opérateurs.

Ford tient à faire savoir qu'il prépare l'usine du futur. Dans une courte vidéo réalisée au sein de son usine de Cologne en Allemagne, le constructeur montre comment travaillent ses robots. Ou plutôt ses "cobots", pour robots collaboratifs. (https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=I8nMKH3y_1I )

Les machines d'un mètre de haut, élaborées par le fabricant allemand Kuka, aident les techniciens à monter les amortisseurs des Ford Fiesta. "Plutôt que de manipuler l’amortisseur et l’outil de montage, les techniciens peuvent désormais utiliser le robot pour soulever et placer automatiquement l'amortisseur dans le passage de roue, avant d’appuyer sur un bouton pour terminer l’installation", précise le communiqué.

Le constructeur affirme avoir interrogé 1 000 salariés pour déterminer quelles tâches seraient les plus adaptées au cobot. C’est une très bonne démarche que de demander l’avis des opérateurs sur les opérations qui seraient potentiellement semi-automatisables. C’est au moins déjà les sensibiliser sur ce qui arrivera dans l’atelier et c’est aussi un moyen d’éviter ensuite les « rejets » des opérateurs pour les technologies modernes…

Dans la vidéo, on voit aussi le bras robotique commander un café à la machine et masser un ouvrier. Dans la réalité, ce n'est pas encore le cas. Mais le constructeur songe à d'autres applications pour les cobots, qui pourraient intégrer des tâches plus "sociales" comme servir un café.

Contrairement aux robots classiques, les cobots ne sont pas encagés et travaillent en collaboration avec les ouvriers. Ils sont équipés de capteurs qui détectent la présence humaine. Il suffit d'effleurer le robot pour que celui-ci s'arrête. Les cobots existent depuis quelques années et sont devenus les stars des salons technologiques. Toutefois, leur utilisation est encore limitée car il faut réunir beaucoup de conditions pour prouver aux organismes de certification que leur application ne présente aucun danger pour les opérateurs.


Quand on pense aux « cages » entourant les robots en soudure dans les ateliers de l’industrie automobile, leurs surfaces, leurs coûts, leurs difficultés d’accès, leurs sécurités et leurs propres fiabilités….l’utilisation de pareils robots aux cotés des hommes parait simple et bien ciblée (même si ce n’est pas pour faire le même travail). Nous avons chez Renault de nombreuses « assistances au montage » plus ou moins mécanisées et semi-automatisées, aidant de la même manière les opérateurs pour leur éviter de porter une charge trop lourde, ou pour les aider à bien positionner des pièces (capots, façades avant, planche de bord, sièges….). Nous devons  nous aussi déployer de pareils cobots sur nos chaines et dans nos usines. A l'usine de Flins nous avons déjà en montage des robots collaboratifs qui déchargent les petits containers de pièces des balancelles de portes (photo ci-contre). Les normes, les techniques et les mentalités ont vraiment évolué depuis quelques années pour vaincre beaucoup de résistance et permettre maintenant ce type d’installations.

(Infos tirées d’un article dans « Usines Nouvelle »)

Bonne maintenance à tous.

Olivier


lundi 4 juillet 2016

Assurance Qualité : SAFRAN connecte ses outils à l'usine


 
     Le motoriste équipe ses opérateurs de visseuses connectées. Ces dernières les assistent, étape par étape, dans le montage final des réacteurs. Et améliorent le contrôle qualité et la gestion des stocks.

     Sur les lignes de montage de Safran Aircraft Engines, l’ex-Snecma spécialisé dans la fabrication de moteurs d’avions civils et militaires, les hommes et les femmes attendent une information favorable pour réunir deux parties d’un réacteur en une. Si un « smiley » apparaît en vert sur l’écran de leurs visseuses, les opérateurs peuvent serrer avec l’assurance que l’outil est paramétré à la bonne force. Pour le motoriste d’Airbus et de Boeing, c’est un premier pas vers l’usine connectée.

     Avec la fabrication additive et la cobotique (la collaboration homme /machine sur une même tâche), l’Internet des objets constitue l’un des piliers de la transformation numérique du secteur industriel.

     Mises bout à bout, ces technologies s’intègrent dans des programmes baptisés « Industrie 4.0 » ou « Industrie du futur ». « Tout ça ne peut marcher que si les monteurs sont impliqués », souligne Virginie Pannetier, responsable montage et essais dans l’usine Safran Aircraft Engines de Villaroche (Seine-et- Marne). En charge du montage final et des derniers essais avant l’installation des moteurs sur les appareils Airbus A320, Boeing 737 et sur l’avion-radar militaire Awacs, ses équipes ont testé avec les responsables des méthodes et process les différentes voies de recours à la technologie de visseuse connectée. Différents outils ont ainsi été essayés. Les modèles les plus lourds (jusqu’à 15 kg) ont rapidement été écartés. Finalement, l’outil retenu ne pèse pas plus qu’une visseuse non équipée d’un système de connexion. A deux mains, l’opérateur tient l’objet pour scanner un code-barres affiché par un logiciel sur un écran d’ordinateur installé à quelques mètres du moteur en cours de construction. Automatiquement, la force du serrage s’adapte à l’opération en cours. Le système limite ainsi, tâche après tâche, le risque d’erreur due au facteur humain.

Limiter l’erreur humaine

     Sur l’ordinateur, les codes-barres défilent vissage après vissage. A chaque étape de l’assemblage du moteur, l’outil envoie un rapport qui enclenche l’affichage du prochain symbole. Egalement connectée à un ordinateur central, la visseuse tient l’inventaire des vis utilisées et suit l’avancée du montage de chaque moteur. « Ce sont autant d’informations qui améliorent la traçabilité dans l’usine », apprécie Virginie Pannetier, autant dans un souci de contrôle-qualité que de gestion des stocks. L’outil cadre le travail des opérateurs, mais il n’est pas question de les remplacer par un engin, aussi communicant soit-il. « Avec cet outil, le monteur ne se soucie plus que d’apporter de la valeur ajoutée, il n’a plus besoin de passer du temps à pointer le nombre de vis qu’il a utilisées », explique Virginie Pannetier. Avec ce système, Safran Aircraft Engines vise le zéro défaut sur cette étape du serrage des vis. Défaut esthétique compris.

     Autre travers que Safran Aircraft Engines souhaite désormais éviter : la perte de petits outils à l’intérieur même des moteurs, qui est elle aussi combattue par la connectivité des objets. Une « armoire intelligente » s’assure que tous les outils de l’atelier sont bien rangés avant la livraison d’un moteur au client. Chaque clef et chaque pince sont identifiées par une puce RFID. Si l’armoire ne capte pas leurs signaux, les outils sont considérés comme perdus : le moteur ne quittera pas l’usine avant qu’ils ne soient retrouvés et que l’inventaire de l’armoire ne soit complet. Ces initiatives seront bientôt complétées par un système d’assistance au montage par réalité augmentée. En tenant une tablette tactile devant le nouveau moteur LEAP de Safran, les opérateurs verront sur l’écran l’endroit précis où placer les pièces.

     Avec la collaboration homme-machine sur une même tâche et l’Internet des objets, le numérique transforme les usines de Safran.


jeudi 19 mai 2016

Un plus pour la maintenance des ascenseurs....


     En attendant la maintenance prédictive, Otis, Schindler, Kone et ThyssenKrupp tâchent d’améliorer la qualité de leurs interventions.
     Faire entrer des boîtes de conserve qui montent et qui descendent dans l’histoire du numérique ? C’est la tâche à laquelle s’emploient actuellement les fabricants d’ascenseurs. Pressés par leurs clients (et leurs passagers), Otis, Schindler, Kone ou Thyssen Krupp  découvrent en ce moment les vertus du logiciel, eux qui ne juraient depuis plus d’un siècle que par la mécanique. A vrai dire, la plupart des ascenseurs sont équipés de capteurs depuis quelques années déjà, pour des raisons de sécurité – la loi française, notamment, l’exigeant. Mais les acteurs du secteur ont récemment grimpé plusieurs étages sur le sujet. Qu’il s’agisse d’améliorer la maintenance, la relation clients ou d’apporter de nouveaux services.
     Côté maintenance, les choses semblent assez évidentes. Chez Otis, le pionnier américain du secteur propriété d’UTC, on projette d’installer bientôt 200 capteurs sur les portes, les parois, les vitres des cabines. « On veut utiliser ces données pour améliorer le fonctionnement de nos appareils », explique Christophe Maureau, directeur marketing-ventes d’Otis. A priori, faire de la maintenance prédictive ne sera pas pour tout de suite, même si Otis travaille sur ce point avec Microsoft, à l’instar de Schindler et Thyssen Krupp, tandis que Kone s’acoquine avec IBM.
     En attendant d’accéder aux enseignements de l’analyse massive de données (qui pourraient permettre de savoir, à l’avance, quand telle pièce lâchera), Kone a équipé ses techniciens de smartphones, pour qu’ils puissent obtenir un appui si besoin, en envoyant par exemple une photo de la zone défectueuse. « Dans un cas sur deux, le technicien doit revenir sur le lieu de la panne. On veut réduire ce taux à 20 % », détaille Pierre Liautaud, vice-président exécutif de Kone.
     Chez Schindler, les techniciens disposent également d’un smartphone. « Pour nous, le numérique permet déjà de mieux communiquer avec nos clients », souligne Fabrice Bert, le directeur marketing de Schindler France. Grâce aux capteurs, l’ascensoriste connaît quelques détails de la panne avant d’être sur place. Surtout, le concierge ou le syndic qui s’inquiète pour ses habitants dispose d’une application tableau de bord. En plus de connaître les « statistiques » de ses appareils (taux de panne, nombre de passagers...), « il reçoit une notification push quand le technicien arrive, quand la panne est réparée, etc. », précise Fabrice Bert.

     Quant aux passagers des ascenseurs, ils ne sont pas non plus oubliés. Tous les ascensoristes tentent de développer des applications à leur destination. Ainsi, Otis a installé un écran vidéo dans ses derniers modèles, diffusant les informations souhaitées par le client, pour « améliorer l’expérience passager ». Dans la même veine, les phobiques pourront voir la personne qui répond au bouton urgence, en plus de l’entendre. Plus anecdotique l’américain a lancé une application pour appeler l’ascenseur à distance. Idéal le soir, pour filer en vitesse du bureau.
     Otis rend le voyage moins oppressant : un écran pour diffuser des informations, la météo, le menu de la cantine et même pour afficher le visage de la personne qui répond en cas d’ascenseur bloqué. Les derniers modèles du fabricant américain tentent d’agrémenter les trajets verticaux. Pour l’instant, Otis ne compte pas monétiser ces services.
(Les Echos)

     Après la voix dans l’ascenseur qui annonce aux usagers l’étage, les portes qui s’ouvrent ou se ferment ( pour les malvoyants) , l’électronique et le numérique apportent maintenant des informations supplémentaires aux techniciens de maintenance pour les aider dans leurs tâches de prévention, d’améliorations et de suivi de ces installations. Comme pour l ’aviation, verra-t-on un jour apparaitre une « boîte noire » dans les armoires électriques de ces types d’ équipements très surveillés au niveau sécurité?
 
Bonne maintenance
Olivier