Ford a
mis en ligne une vidéo présentant les robots collaboratifs de son usine de
Cologne en Allemagne. Le constructeur les utilise pour monter les amortisseurs
des Fiesta et étudie d'autres applications plus atypiques comme servir le café
ou masser les opérateurs.
Ford tient à faire savoir qu'il prépare l'usine du futur. Dans une courte vidéo réalisée au sein de son usine de Cologne en Allemagne, le constructeur montre comment travaillent ses robots. Ou plutôt ses "cobots", pour robots collaboratifs. (https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=I8nMKH3y_1I )
Les machines d'un mètre de haut, élaborées par le fabricant allemand Kuka, aident les techniciens à monter les amortisseurs des Ford Fiesta. "Plutôt que de manipuler l’amortisseur et l’outil de montage, les techniciens peuvent désormais utiliser le robot pour soulever et placer automatiquement l'amortisseur dans le passage de roue, avant d’appuyer sur un bouton pour terminer l’installation", précise le communiqué.
Le constructeur affirme avoir interrogé 1 000 salariés pour déterminer quelles tâches seraient les plus adaptées au cobot. C’est une très bonne démarche que de demander l’avis des opérateurs sur les opérations qui seraient potentiellement semi-automatisables. C’est au moins déjà les sensibiliser sur ce qui arrivera dans l’atelier et c’est aussi un moyen d’éviter ensuite les « rejets » des opérateurs pour les technologies modernes…
Dans la vidéo, on voit aussi le bras robotique commander un café à la machine et masser un ouvrier. Dans la réalité, ce n'est pas encore le cas. Mais le constructeur songe à d'autres applications pour les cobots, qui pourraient intégrer des tâches plus "sociales" comme servir un café.
Contrairement aux robots classiques, les cobots ne sont pas encagés et travaillent en collaboration avec les ouvriers. Ils sont équipés de capteurs qui détectent la présence humaine. Il suffit d'effleurer le robot pour que celui-ci s'arrête. Les cobots existent depuis quelques années et sont devenus les stars des salons technologiques. Toutefois, leur utilisation est encore limitée car il faut réunir beaucoup de conditions pour prouver aux organismes de certification que leur application ne présente aucun danger pour les opérateurs.
Quand on pense aux « cages » entourant les robots en soudure dans les ateliers de l’industrie automobile, leurs surfaces, leurs coûts, leurs difficultés d’accès, leurs sécurités et leurs propres fiabilités….l’utilisation de pareils robots aux cotés des hommes parait simple et bien ciblée (même si ce n’est pas pour faire le même travail). Nous avons chez Renault de nombreuses « assistances au montage » plus ou moins mécanisées et semi-automatisées, aidant de la même manière les opérateurs pour leur éviter de porter une charge trop lourde, ou pour les aider à bien positionner des pièces (capots, façades avant, planche de bord, sièges….). Nous devons nous aussi déployer de pareils cobots sur nos chaines et dans nos usines. A l'usine de Flins nous avons déjà en montage des robots collaboratifs qui déchargent les petits containers de pièces des balancelles de portes (photo ci-contre). Les normes, les techniques et les mentalités ont vraiment évolué depuis quelques années pour vaincre beaucoup de résistance et permettre maintenant ce type d’installations.
(Infos tirées d’un article dans « Usines Nouvelle »)
Bonne maintenance à tous.
Olivier
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