Nous sommes ici toujours
dans le cas où la plupart des activités sont réalisées en interne et il existe
un responsable de maintenance dépendant d’un directeur de production qui gère
toutes les fonctions majeures opérationnelles et les fonctions supports.
Les inconvénients :
-
La prédominance du court terme car il faut
« sortir » le programme de production.
-
Le risque que la production devienne
prioritaire, il n’y a pas de contre-pouvoir, risque de surcoût
-
Le développement des connaissances techniques
est limité (« il faut se battre pour envoyer les techniciens en
formation.. » ).Il y a peu de spécialistes.
-
Le besoin de connaissances techniques supports
(internes ou externes) est nécessaire.
-
Le risque de dérives non détectées à cause de la
vision à court terme.
-
Un retour d’expérience peu analysé
-
Un suivi des coûts peu maîtrisé
Les avantages :
-
Pas de zone d’interférences entre la maintenance
et la production, car sous une seule responsabilité (pour la partie
opérationnelle).
-
Un meilleur suivi des coûts globaux par la
gestion d’unités de production, mais pas forcément suffisamment détaillé pour
lancer des actions positives d’amélioration.
-
Une meilleure prise en compte des besoins
d’effectif de la maintenance.
-
Une facilité d’implantation d’une démarche TPM(total productive maintenance) si les
managers sont impliqués et convaincus.
Cas N°3 :
externalisation complète ou partielle :
Nous sommes ici dans le cas où
l’entreprise choisit de répartir les activités entre les ressources internes et
des prestataires de service spécialisés. Les choix sont les suivants :
-
Externalisation partielle d’activités
ponctuelles : peinture, soudure, air comprimé, manutention, usinage,
énergie (hors fluide process critique), nettoyage, entretien des bâtiments et
espaces verts, climatisation, métrologie..
-
Externalisation partielle aux constructeurs
d’origine ou distributeurs (analyser le positionnement géographique pour
minimiser les frais de déplacement).
-
Externalisation complète : contrat
d’objectifs ou de moyens avec mise en place d’une cellule de pilotage.
Nécessité de définir le cahier des charges d’une manière détaillée, développer
une compétence juridique et qualité.
Les inconvénients :
-
Le risque de perte de la connaissance des
équipements si le retour d’expérience est mal maîtrisé.
-
La non-maîtrise des coûts à moyen terme, voire
des abus sans justification.
-
Une mise en concurrence difficile, car transfert
du personnel (parfois) de maintenance vers le prestataire ou difficulté à
maîtriser la formation et les compétences du personnel du prestataire.
Nota : dans le cas de transfert de personnel entre le client et le
prestataire, c’est le Code du travail qui s’applique.
-
La nécessité d’élaborer un cahier des charges
rigoureux de consultation et un suivi des interventions.
-
Le risque social, financier et structurel du
prestataire et de ses sous-traitants.
-
Le risque de délit de marchandage.
-
Le risque de manque de confidentialité.
Les avantages
-
La flexibilité des ressources par une adaptation
à l’activité (si définie dans le contrat). Si
l’activité économique baisse, on peut adapter le contrat en fonction de
règles préétablies et donc des coûts directs proportionnels à l’activité
industrielle.
-
Le partage des ressources spécialisées (experts
et moyens).
-
La diminution des frais fixes.
-
Le partage des risques.
-
L’accompagnement du changement.
La contrainte :
-
L’habilitation réglementaire des prestataires et
leurs sous-traitants (risques chimiques, plans de prévention..)
Nous étudierons dans un autre
article la manière de bien sous-traiter, ce qu’il ne faut pas sous-traiter…
Cas N°4: la
maintenance est rattachée en partie à la production (maintenance semi- intégrée) (voir schéma 3) :
C’est ce type d’organisation maintenance que nous préconisons. Nous allons l’analyser un
peu plus en détail. Nous sommes ici toujours dans le cas où la plupart des
activités sont réalisées en interne.
C
ette organisation est caractérisée par sa structure
fonctionnelle :
4-1 : La Fabrication :
Dans
chaque métier, le Chef des Fabrications, responsable de ses performances, a
sous sa responsabilité hiérarchique en plus d’unités de fabrication, une section de maintenance atelier composée
de :
-
Un responsable maintenance atelier
-
Des professionnels
-
Un (ou des) fiabiliste(s)
-
Un Groupe d’Assistance Technique Maintenance (GATM)
Les métiers maintenance
process sont au cœur des métiers de la fabrication. Chacune des unités de
Fabrication est chargée de la maintenance de ses moyens de fabrication et de
contrôle ainsi que les équipements associés (éclairage, ventilation process…) et
la propreté des postes de travail.
Dans cette organisation, la
répartition des activités maintenance selon les niveaux 1,2,3,4,5,(définition
selon Norme AFNOR) est la suivante :
-
Le personnel de fabrication (exploitants
industriels, conducteurs d’installations) assure la prise en compte des niveaux
1 et 2 de préventif et de correctif, après transfert des tâches par la
maintenance. A la suite de ce transfert, l’opérateur de fabrication sait
prendre en compte la très grande majorité des arrêts propres et fonctionnels
rencontrés. (c’est l’application de TPM (total productive maintenance))Voir schéma de la courbe fréquence
pannes/complexité et intervenants-(Schéma 4).
N’oublions pas que ces pannes représentent en général 80% des arrêts et grâce à sa proximité
l’opérateur a la meilleure réactivité pour la détecter et la plupart du temps
la compétence pour y remédier. C’est
vraiment la prise en compte de l’équipement par l’exploitant dans la
maintenance autonome. A condition évidemment qu’il existe un développement des
savoir-faire nécessaires par la formation et l’entraînement.
-
Les interventions de niveaux 3 de préventif et
de correctif sont assurées par les
professionnels de maintenance. Leur charge est complétée par des activités de
fiabilisation, de réparation, de formation, d’analyses et de suivis, d’améliorations…
-
Les
interventions de niveau 4 sont assurées par les spécialistes maintenance
métiers, appuyés au besoin par des spécialistes maintenance transverses usine (pool
central dépendant de la maintenance générale)
La
fonction maintenance se recentre sur le cœur du métier que sont les niveaux 3
et 4.
-
Les fabricants de biens d’équipement ou les
fournisseurs de composants assurent le niveau 5.
-
L’unité GATM assure les missions
suivantes :
- Assistance technique aux équipes
d’intervention
- Gestion de la documentation technique
- Gestion des pièces de rechange
- Relation avec les fournisseurs et les
sous-traitants
- Construction de la fiabilité (réduire
le nombre de pannes) et de la maintenabilité (réduire la durée des pannes)
- capitalisation, transversalisation
entre métiers (et entre usines)
- Déploiement des systèmes
d’information maintenance
- Maintenance nouveaux projets
4-2 : La
maintenance générale :
Les responsables de
maintenance de chaque métier ou de chaque unité de fabrication dépendent fonctionnellement d’un
Responsable Maintenance Générale usine, rattaché au Directeur d’usine. Il
assure leur coordination, leur appui par un pool de spécialistes techniques. Il
pilote le déploiement de la politique maintenance et la synthèse Qualité Coût Délai du métier. Il est le
garant de la « fonction maintenance » de son site.
Il assure d’autre part la maintenance du
patrimoine industriel et l’alimentation en fluides et énergies de l’outil de
production, dans le respect des règles environnementales en vigueur.
Dans la maintenance générale,
on trouvera donc :
-
Un pôle coordination et déploiement de la
politique maintenance :
- performance et progrès de la fonction
maintenance
- politique de sous-traitance,
réparation des pièces de rechange
- déploiement des outils de méthodes de
maintenance : GMAO,TPM,gestion des compétences,MBR ( major breakdown
report)…
- politique environnement
- experts techniques et technologiques
(niveau 4)
- achats/marchés
- contrôles réglementaires
- nouveaux projets ( préconisations,
AMDEC…)
-
Un pôle énergie :
- production et distribution des
fluides
- maintenance des moyens associés
- maîtrise de l’énergie
- traitement des eaux, évacuation des
déchets
-
Un pôle patrimoine prestations générales :
- entretien des bâtiments, voirie,
espaces verts
- matériels roulants, de levage
- usinage
- magasin central
Les Inconvénients :
On
pourrait penser retrouver dans ce cas N°4 , les inconvénients cités dans le cas
N°2.Mais un des avantages d’avoir dans cette organisation un responsable
maintenance générale qui coordonne les responsables maintenance atelier, élimine quelques-uns des inconvénients :
-
Un contre-pouvoir existe bien, avec de fréquents
rappels aux priorités à donner, aux
impératifs du préventif à exécuter, à la formation nécessaire pour augmenter le
niveau de performances et anticiper les nouvelles technologie à venir..
-
Un appui technique (niveau 4) de la maintenance
générale est un renfort apprécié par les ateliers en cas de pannes difficiles
ou une absence de compétence de la maintenance atelier.
Le bon fonctionnement de cette
organisation repose sur les relations entre le chef des fabrications et le responsable maintenance générale.
Pour que les professionnels de
maintenance d’atelier n’aient pas l’impression « d’être seuls dans leur
coin », loin de toute entité de métier, « livrés à la seule
fabrication », il est impératif que la coordination de ces professionnels
soit correctement assurée par le responsable maintenance générale, et par les « clubs métiers » qui
réunissent périodiquement les chefs d’atelier maintenance d’un même métier et
de plusieurs sites.
Les avantages :
- Avec ce type d’organisation, le
métier maintenance va se recentrer sur le cœur de son activité. Les
interventions de maintenance de niveaux 1 et 2 étant assurées par les
opérateurs de fabrication (et même de niveaux 3 dans certains secteurs ayant
par exemple des conducteurs d’installations), les professionnels de maintenance
atelier, dégagés de tous les petits arrêts courts, peuvent plus facilement
porter leurs efforts sur les arrêts longs : leurs mesures, leurs analyses,
les plans d’action et d’amélioration qui en découle…
- Grâce aux fiabilistes et experts
du secteur (qui connaissent donc bien leurs installations) la fiabilisation des
installations sera véritablement pilotée et
améliorera progressivement les rendements, la fréquence des préventifs
pourra être optimisée, l’expérience vécue quantifiée à l’aide des indicateurs
sera capitalisée pour les nouveaux projets.
- Les opérations de maintenance
hors-process sont pilotées par un secteur maintenance générale et peuvent être,
en grande partie, sous-traitées.
Au niveau relationnel, le climat
entre Fabrication et maintenance atelier est nettement plus détendu et
coopératif. Les lignes directes hiérarchiques améliorent fortement la
compréhension des problèmes, la mise en place des plans d’action de
fiabilisation, le traitement des arrêts longs qui nécessitent de mettre en
route d’autres moyens ( marches dégradées). «dans l’atelier, tout le
monde tire la charrette dans le même sens ».
- La gestion du personnel de
maintenance ateliers et maintenance
générale, et en particulier l’estimation des effectifs «au juste
nécessaires », est facilitée par sa localisation géographique et son
périmètre d’activités, sa définition de fonction. Des cibles d’effectifs et de
coûts de maintenance peuvent alors être construites par métier (voir le
chapître : cibles de maintenance). Il faut alors que le « qui fait
quoi » soit le mieux défini.
C’est par exemple en fabrication la construction, par installations,
par unités ou par métier, de liste
d’opérations de niveaux 1 et 2 demandées aux opérateurs. Ce travail indispensable de référentiels niveaux 1 et 2
a été réalisé dans les usines RENAULT et
a été très efficace, aussi bien dans la définition des tâches et des
responsabilités, que dans la définition des postes permettant d’y associer des
classifications professionnelles. Cette attribution des activités (ainsi bien
définies) à la fabrication a été la base du succès de la mise en place et de la
pérennisation de l’organisation maintenance semi-intégrée appliquée chez RENAULT.(voir exemples
d’activités transférées en tolerie, en peinture, en mécanique).
- Ce type d’organisation de maintenance semi-intégrée, entraine des
réductions de coûts par rapport à l’organisation de maintenance totalement intégrée :
-
réduction d’effectif de professionnels (quelques
techniciens de niveau de compétence limitée par rapport aux nouvelles
technologies (robotisation, numérisation, automatismes complexes, suivis
informatisés…) peuvent être mutés en fabrication et devenir de parfaits
conducteurs d’installations. Cette mutation est facilitée par le fait que ces
techniciens sont sous la responsabilité hiérarchique du Chef des fabrications).
-
Meilleurs engagements des opérateurs de
fabrication et « enrichissement » de leurs postes. (la fabrication peut avoir quelques
difficultés à mettre en place cette maintenance autonome qui nécessite de
former les opérateurs, mais elle peut être aussi intéressée par la valorisation
qu’elle représente pour des opérateurs méritants ou demandeurs de
responsabilité et de promotion).
-
La réactivité lors d’arrêts courts permet de
diminuer les temps d’intervention et les temps de non-fonctionnement des
installations.
-
Les activités de maintenance générale
sous-traitées, avec confirmation de leurs rentabilités, permettent aussi de
réduire les coûts de maintenance. (voir
le chapitre : comment bien sous-traiter)
-
En dehors des coûts de main d’œuvre, il ne faut
pas oublier la réduction des coûts matière par une meilleure gestion des pièces
de rechange et une diminution des produits consommables.(de nombreux plans d’action de réduction des stocks, en commençant par
les pièces chères et peu utilisées, sont
source de réduction des coûts d’immobilisation)
4-3 Le
coordonnateur :
Dans cette organisation
maintenance semi-intégrée, le responsable maintenance est
« la pierre angulaire » … et sa fonction principale, en tant
que gardien du métier maintenance, est de coordonner d’une façon visible,
formalisée, efficace, toutes les entités
maintenance de l’usine. Coordonner non seulement ses troupes proches de lui (la
maintenance générale), mais surtout les unités de maintenance réparties dans
les différents métiers et ateliers, dont il n’est pas le hiérarchique et qui
quelquefois sont un peu « loin des yeux ».
Ce rôle de coordination et de
transversalisation des maintenances ateliers, consistera à animer lors de
comités maintenance usine (responsables ateliers et responsables maintenance
générale) les thèmes suivants :
-
La politique maintenance (cibles, coûts, plans
triennaux, performances…)
-
La politique de sous-traitance
-
Les processus de fiabilisation
-
Les outils méthodologiques de la maintenance
(MBR, TPM, gestion des compétences, auto-évaluation, Maintenance en projet…)
-
Les évolutions du métier maintenance (évolutions
techniques, nouveaux savoirs..)
-
Les nouveaux projets
-
Les relations avec les autres usines ou des
services centraux
4-4 Les difficultés
d’application :
La fonction de coordonnateur n’est pas facile à assurer et les difficultés
d’application sont nombreuses :
-
Pour transversaliser , il n’y a pas de règles, c’est
donc complexe. Et celui qui remplit cette fonction n’est pas reconnu, car la
fonction n’est pas toujours bien identifiée et toute fonction non identifiée
formellement, est une fonction non maîtrisée techniquement et financièrement.
-
Les chefs d’atelier maintenance donnent priorité
aux activités opérationnelles : tout nouveau processus, outil, méthode...
est une entrée de charge supplémentaire. Il faudra alors beaucoup d’énergie
pour convaincre.
-
La maintenance est quelquefois un peu
« passive », routinière : difficulté à agir en fonction de
stratégie. Besoin de la booster, de la manager avec constance et fermeté.
-
La politique maintenance est noyée dans la
politique technique de l’usine : c’est au responsable maintenance générale
d’avoir une vision à long terme, d’anticiper les nouveaux projets et les
nouvelles technologies, de participer à la conception des nouveaux moyens en
apportant l’expérience capitalisée et formalisée des maintenances ateliers.(obligation d’intégrer la fiabilité et les
performances dans les projets pour éviter que la maintenance usine ne doivent améliorer, modifier, compléter les
installations.. ou « vivre avec »...une fois les nouvelles machines
implantées et mises en service sur le site)
4-5 Conditions de
réussite :
-
Coordonner : c’est un état d’esprit avant
tout : savoir convaincre et manager du personnel qui n’est pas sous son
autorité hiérarchique. Le coordonnateur doit être le catalyseur de la synergie
entre les différents responsables de maintenance atelier.
le responsable de maintenance usine
profite d’un climat social entre personnes qui ont beaucoup « d’atomes
crochus », fédérées par un esprit métier fort, unis par la technique, les
technologies nouvelles et valorisantes, les durs moments de grandes pannes
passés ensemble, les travaux d’arrêt, les heures sur le terrain qu’on ne compte
plus…
-
La fonction de coordonnateur maintenance doit
être reconnue et valorisée par les directions et sous-directions de l’usine.
Acceptation des chefs de fabrication d’une entité support, complémentaire à
leurs maintenances ateliers.
Les chefs de fabrication traitent en
général, d’égal à égal avec le responsable maintenance et c’est leur intérêt (le
pool d’expert peut les aider à résoudre les arrêts longs et à fiabiliser leurs
installations, la maintenance générale leur apporte le complément d’activités ou
de métiers qu’ils n’ont pas dans leurs ateliers, en particulier en cas
d’incident majeur (coupure d’énergie, incendie, tempête…).
-
Le responsable de maintenance doit participer au
comité de direction de l’usine (sans forcément en être membre).
beaucoup de sujets sont déjà échangés et
validés avec les chefs de fabrication au cours de ces réunions, et sont donc
plus faciles ensuite, à coordonner et à appliquer avec chaque chef de
maintenance atelier.
-
La direction doit participer à un certain nombre
de comités maintenance.
la coordination des secteurs de
maintenance se fera d’autant plus facilement et efficacement que la
sous-direction technique ou des fabrications, participera aux comités maintenance.
Le poids hiérarchique amène de la rigueur dans la construction ou le suivi des
analyses, des plans d’action, de la motivation du personnel par la prise en
considération de leurs problèmes, par le partage des difficultés, par la
reconnaissance des efforts. La direction aide le responsable de maintenance à
passer et faire redescendre les messages et objectifs de productivité et de
performances, aide à gérer les arbitrages et peut trancher quand les
maintenances ateliers sont prises entre les nécessités de leurs secteurs
fabrication et les impératifs du métier maintenance.
-
Avoir des basiques, des référentiels du métier
maintenance.
Des procédures standards, des indicateurs communs, une règle unique de
construction des cibles de coûts maintenance, des démarches et plans d’action
partagés… sont les bases d’une bonne coordination.
promouvoir un référentiel commun de compétences, de son actualisation et de son
exploitation, pour favoriser la mobilité entre secteurs, encourager la
polyvalence, faciliter les migrations d’organisation.
-
Fédérer les activités communes à plusieurs
secteurs.
Regrouper les activités de passation de
marchés, de consultations ou de sous-traitances, de globalisation de
prestations (nettoyage par exemple).
-
Promouvoir le métier maintenance
Voilà donc les différentes organisations Maintenance que l'on peut rencontrer dans nos usines. La taille de l' entreprise ou de l'usine, son histoire, ses effectifs et ses organisations des différents services, son organigramme, ses Hommes et leurs compétences, ses objectifs de coût, ses cadences, l'implantation des différents ateliers...sont des éléments importants du choix de l'organisation que l'on pense la meilleure pour son site industriel.
Cette organisation peut évoluer dans le temps en fonction de croissance de l'entreprise ou d'évolution de la production, d'extensions de bâtiments, de robotisation ou d'automatisation des processus, de la volonté d'un directeur d'usine ou de production, d'objectif de réduction des coûts...
Bonne maintenance
Olivier